Après la mort d’un journaliste et l’arrestation d’un autre au tchad
A l’heure des manifestations de certains groupes de citoyens Tchadiens,
la sécurité des hommes et femmes des medias est mise à mal.
Le jeudi 20 octobre 2022, c’est Orédjé Narcisse journaliste de la radio CEFOD qui a été brutalement tué.
Le lendemain vendredi 21 octbre, c’est un autre journaliste
Ngomsembaye Voltaire
de la Radio Lotikoh à Sarh dans le Sud Tchadien, se rendant à la Radio qui a été arrêté par des militaires.
A l’heure où l’UJPLA écrit ces lignes ( vendredi après-midi) le confrère est toujours entre les mains de ces militaires. Sa famille s’inquiéte pour sa sécurité.
L’Union des journalistes de la presse libre Africaine ( U.J.P.L.A) , organisation panafricaine d’hommes et femmes des médias , totalement engagée pour la liberté de la presse et la sécurité des journalistes partout sur le continent africain, déplore vivement toutes ces atteintes à la vie, à la liberté, à la sécurité des journalistes au Tchad.
L’UJPLA affirme que l’intégrité physique et la liberté des journalistes Tchadiens incombent principalement aux autorités de ce pays et leur demande de prendre toutes les mesures nécessaires pour préserver la vie, la liberté et la sécurité de ces journalistes.
L’UJPLA s’incline devant la mémoire du confrère tué et présente ses sincères condoléances à sa famille biologique et professionnelle ainsi qu’à l’ensemble de la presse africaine.
Quant à M.
Ngomsembaye Voltaire, l’UJPLA demande purement et simplement sa libération afin qu’il continue d’exercer son métier de journaliste surtout en ces temps de grande actualité dans le pays.
Fait à Abidjan,
le 21 octobre 2022.
Le Président de l’UJPLA Yao Noël .